Que faire de ses vieux appareils électroniques ? Adieu Nokia 3310 et Blackberry à touches

Que faire de ses vieux appareils électroniques ? Adieu Nokia 3310 et Blackberry à touches

Que faire de ces appareils qui dorment dans nos tiroirs et dont on ne se servira plus jamais ? Tour d’horizon et grand ménage. 
08 September 2023
4 minutes de lecture

Un petit test pour commencer. Combien d’appareils électroniques dorment dans vos tiroirs ? Smartphones démodés, écouteurs plus compatibles, ordinateurs d’un autre temps, vieux écrans plats, câbles en tous genres… On possède en moyenne une quinzaine d’équipements connectés, et au moins autant dorment dans nos placards. Que faire de ces appareils délaissés dont on ne se servira plus jamais ? Tour d’horizon et grand ménage. 

Entre attachement émotionnel – mon lecteur mp3 avec le hit de l’été 2006… -, précaution zélée – on ne sait jamais, cet iPhone de 2009 obsolète à la batterie fusillée pourrait me dépanner, non ? –, accumulation incontrôlée – qui m’a refourgué ces douze câbles VGA ? -, et indifférence – tout ça, c’est dans une boite, cachée dans un placard, chez ma grande-tante Renée -, on conserve à l’infini des appareils, fonctionnels ou non, qui, malgré les apparences, auraient une vraie valeur une fois sortis des placards ! 

Nos smartphones et ordinateurs recèlent des métaux précieux comme l’or, l’argent, le palladium ou rares comme le gallium et le tantale. 70 matériaux en moyenne pour un smartphone. Une partie de ces métaux sont considérés comme critiques, du fait de leur rareté, de la difficulté d’approvisionnement et de leur importance stratégique. Évidemment, les stocks de ces différents métaux ne sont pas infinis, et leur extraction a lieu dans des conditions polluantes et énergivore. 200 kilogrammes de matières doivent être excavés pour un seul téléphone de 200 grammes. En somme, un désastre écologique est en cours. 

C’est là que nos vieux appareils rentrent en scène. Si la première chose à faire est de limiter autant que possible sa consommation d’appareils électroniques, surtout neufs, s’occuper de ses vieux téléphones, disques durs, écrans et autres permet également d’alléger la note, aussi bien pour son porte-monnaie que pour la planète. Rien qu’en France, 113 millions de smartphones dormiraient dans nos tiroirs… 

Le mieux du mieux : donner une seconde vie à ses appareils 

1. Les faire réparer 

Qu’on se le dise, se lancer dans la manipulation d’un appareil électronique est une prise de risque. On peut tenter de changer un écran fissuré et se retrouver avec un téléphone ou un ordinateur carrément dysfonctionnel. Cela dit, le but n’est bien sûr pas de refroidir les ardeurs, alors on glisse juste un conseil aux plus téméraires d’entre vous : prenez des photos à chaque étape de démontage, ça peut servir ! 

Et comme le rafistolage maison s’avère de plus en plus délicat à chaque sortie de nouveaux appareils – les industriels prenant un malin plaisir à complexifier leurs produits et réduire les chances de réussir à le réparer soi-même –, il reste tout à fait possible de se tourner vers des enseignes spécialisées dans la réparation. Le réseau Envie par exemple cumule insertion professionnelle et réparation matérielle. On peut y faire réparer ses appareils par des personnes en réinsertion, mais aussi leur laisser pour réemploi ou recyclage. 

Réseau Envie : https://www.envie.org

Sinon, pour s’y retrouver parmi les mille services de réparation classique, le label QualiRépar est un gage de qualité qui permet également de bénéficier d’un Bonus Réparation (entre 20 et 45 € selon l’appareil), déduit de votre facture.

2. Les donner

Avec toutes les nouvelles plateformes de vente d’occasion, on perd parfois le réflexe de donner, sans rien attendre en retour, ni égard ni grand amour. À son entourage, cela reste le plus simple. Ou sinon, via des plateformes de don comme Geev.fr, Donnons.org ou encore Toutdonner.com.  Si vous habitez en Île-de-France, pour que votre ancien smartphone serve à des personnes démunies, tournez-vous vers Emmaüs Connect. Et puis si c’est toute votre boîte qui veut se débarrasser de sa vieille flotte d’ordinateurs, suggérez-lui la collecte.tech un autre service d’Emmaüs Connect qui les déconditionne et les met à disposition de celles et ceux qui en ont le plus besoin. 

3. Les revendre 

Vous n’avez pas allumé votre game boy color depuis 15 ans ? Pour autant, si elle marche toujours, sachez qu’elle a encore de la valeur. Vieilles consoles, lecteurs mp3 ou encore magnétoscopes se vendent à bon prix sur les plateformes d’occasion entre particuliers, comme Leboncoin ou EBay.  

Il existe également des services qui rachètent vos produits d’occasion et se chargent de les revendre sur leurs propres canaux. Notre préféré ? Back Market mais Cash Express, Easy Cash ou encore Happy Cash vous délestent de vos appareils, à condition qu’ils soient fonctionnels, relativement récents et courants. 

Quand toutes les autres options sont épuisées : le recyclage 

Bien que ce ne soit pas encore la panacée, le recyclage des différentes composantes des appareils électroniques – D3E pour déchets d’équipements électriques et électroniques dans le jargon déchèterie – a connu de nets progrès ces dernières années.  

Des filières de collecte spécifiques sont désormais claires et accessibles. Vous trouverez l’ensemble des points de collecte sur Ecosystem et également des collectes ponctuelles destinées au réemploi et au recyclage sur Ecologic. Un système a même été pensé pour favoriser le reconditionnement ou le recyclage des smartphones, à travers un service dédié, jedonnemontéléphone.fr. L’opération se réalise en deux coups de cuillère à pot : on télécharge une étiquette prépayée directement sur le site (c’est donc gratuit), on glisse son téléphone dans l’enveloppe et on envoie le tout. Les Ateliers du bocage, une coopérative d’utilité sociale et environnementale, membre d’Emmaüs, récupèrent les téléphones, les réparent ou les recyclent. Tout bénef ! 


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