Aimer et protéger l’océan : les associations stylées à suivre
Elles se battent pour que notre océan ne devienne la décharge publique de nos erreurs, pour que ses habitants puissent survivre, pour que ses voisins puissent continuer de vivre. Parmi ces nombreuses associations, on en a sélectionné une petite dizaine qu’on vous présente. Enchantés, vraiment.
Sea Shepherd France, les enragés amoureux du bleu
L’association en quelques mots
Tu as forcément entendu le nom de cette asso auparavant, même si t’es plus trop sûr de l’orthographe. Sea Shepherd, ça date de 1977 et c’est un bébé du capitaine Paul Watson. Cette asso, c’est une étoile de mer à 3 branches : la première a pour objectif d’empêcher les atteintes illégales à la vie marine, la deuxième est une sorte de lanceur d’alerte - et c’est pour ça que tu les connais déjà - qui vise à sortir de l’ombre et alerter le grand public sur les pratiques non durables, non-éthiques vis-à-vis des écosystèmes marins. La troisième branche enfin se balade un peu partout dans les écoles, les festivals pour parler et engager.
Si demain je les rejoins, j’y fais quoi ?
Rien de plus simple. Un petit formulaire et tu peux devenir volontaire pour une campagne nationale telle que Mare Nostrum, Nyamba, Leman, Cap Roux. Va voir, si tu veux être utile et que tu as de l’énergie, faut y aller.
Le petit truc en plus
Leur chaîne youtube. De la beauté, de la rage et des capsules hyper bien produites.
N’hésite pas à faire un petit plongeon dans leur monde ici.
Blutopia, un océan de solutions
L’association en quelques mots :
On les aime beaucoup, eux aussi. Blutopia, c’est un peu ton bon pote qui te remonte le moral quand t’as l’impression que tout est à jeter dans ce monde. Tape Blutopia sur les internets mondiaux et tu verras que le mot “positif” leur colle au maillot de bain. Leurs campagnes thématiques qui dessinent des solutions pour préserver l'océan sont toujours belles. Il faut dire que les deux fondateurs, basés dans la belle ville de La Rochelle, manient très bien les images, et les mettent royalement au service de sujets costauds comme le plastique, l’alimentation, la finance ou encore l’énergie.
Si demain je les rejoins, j’y fais quoi ?
Beaucoup de choses. La diversité de ce que propose Blutopia est un régal : outils pédagogiques, infographies, mini-jeux, documentaires, podcast et même expos photos. Tu peux donc te former mais aussi les aider dans ces projets, si tu as l’âme artiviste.
Le petit truc en plus :
Leur newsletter saveur iodée. Deux fois par mois, tu recevras dans ta boîte mail une solution sortie du four Blutopia pour préserver l’océan.
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Longitude 181, la descente au paradis
L’association en quelques mots
On aime bien les histoires à l’origine des assos. Cette fois c’est un plongeur et capitaine, Albert Falco, qui a impulsé cet objet associatif non identifié. Longitude 181 s’est donné pour but de diffuser largement les idées rassemblées dans la Charte Internationale du Plongeur Responsable. C’est poétique… Mais pas seulement. La plongée est un vecteur efficace pour parler de notre rapport à l’eau, à ses profondeurs. Longitude 181 avance avec deux palmes : le texte (la charte rassemble les conseils et crée un règlement du plongeur responsable) et sa promotion, via l'organisation donc.
Si demain je les rejoins, j’y fais quoi ?
Longitude 181 aime les créatifs. Et en a besoin. Si tu décides de les rejoindre demain, tu pourras leur proposer d’écrire, de créer (des vidéos par exemple) ou encore d’animer avec eux leurs réseaux sociaux. Je sens que tu as ça dans le sang, non ?
Le petit truc en plus
Lancée l’année dernière, en 2022, cette charte est déjà traduite en 25 langues et utilisée à travers le monde. Ce qui - a priori - a beaucoup de sens quand on parle océan.
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Pleine Mer, l’engagement vers le large
L’association en quelques mots
Rien que leur nom, Pleine Mer, donne envie d’embarquer à leurs côtés. Pleine Mer c’est un élan qui fait d’une pierre deux coups : protéger les océans, et développer des méthodes et modes de gestion soutenables dans la pêche et les élevages aquatiques. Assez complémentaire avec Ethic Ocean, si tu suis bien. Seulement avec eux, le grand public est mis à l’honneur, en plus de la filière professionnelle au travers de nombreuses formations.
Si demain je les rejoins, j’y fais quoi ?
Avant tout, si tu te poses des questions sur ma consommation, c’est l’entrée en matière la plus simple. Pleine Mer propose notamment cette carte interactive, très bien faite, des endroits qui vendent des produits locaux. C’est parti.
Le petit truc en plus
On aime leur souci de ne pas éluder la question politique. Pleine Mer s’adresse aussi à ceux et celles qui décident : les représentants de l’État, les acteurs du monde économique. L’association mène ainsi des actions de plaidoyer ou des actions juridiques essentielles pour que les règles du jeu de l’océan changent.
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Wild Legal, les audacieux du droit
L’association en quelques mots
D’accord, on n’y parle pas que d’eau mais on voulait quand même vous la présenter. Il n’est pas vieux ce programme, il a à peine 4 ans. Et il concerne les amoureux d’une discipline hyper sexy : le droit. On rit mais c’est à la base de tout. Et c’est pour cela qu’existe Wild Legal : faire progresser la pratique du droit de l’environnement, et ce en s’appuyant sur la doctrine juridique des Droits de la Nature (océan compris bien sûr). Attention, ce n’est pas un programme où les experts discutent entre eux dans une langue obscure. Leur méthode est interactive et très pédagogique.
Si demain je les rejoins, j’y fais quoi ?
J’apprends, avant tout. Sur ce sujet du droit, il faut se lancer comme dans une forêt luxuriante gorgée de nouvelles découvertes. Ce programme incube des initiatives juridiques environnementales innovantes et on vous promet que ça vaut le coup d’y jeter un coup d’oeil.
Le petit truc en plus
Sur les questions environnementales, c’est souvent les nouvelles pratiques “démocratiques” ou sens “participatives” qui sont le point fort ou faible d’une démarche. Ici Wild Legal réussit l’ambitieux pari de faire collaborer des étudiants, des juristes et bien-sûr de simples citoyens et citoyennes pour les Droits de la Nature .
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Coral Gardeners, les semeurs aquatiques
L’association en quelques mots
Un surfeur qui retourne sur son île natale polynésienne, face à Tahiti, pour fonder avec ses copains de classe une association dédiée à la sauvegarde des coraux. Voilà une autre belle histoire. Et c’est celle qui est à l’origine de Coral Gardeners. Cette association est devenue une mère-corail efficace. On y élève, dans des nurseries installées à quelques mètres de profondeur, des fragments prélevés sur des coraux robustes. Une fois que la bouture a pris, on la “replante” dans l’océan. Simple et beau.
Si demain je les rejoins, j’y fais quoi ?
Tu leur achètes un t-shirt, tu finances la plantation d’un corail (en bonus tu choisiras parmi les 5 espèces de coraux les plus résistantes au réchauffement climatique) ou tu rejoins leur équipe. Ils ont plein d’idées, tu verras.
Le petit truc en plus
Ce n’est pas petit. En cinq ans, les Gardeners ont replanté plus de 15 000 coraux. Et comme ils sont très bons en com’, ils ont réussi à embarquer un paquet de personnes dans le financement, type parrainage, de ces actions.
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Fresque Océane, les cartes au trésor
L’association en quelques mots
La Fresque du Climat, tu connais, on sait. Mais la fresque Océane ? Créée en 2019 par Alice Vitoux (Ingénieure, surfeuse et passionnée par la mer) et inspirée de la fameuse “Fresque du Climat" originelle, cette fresque là permet aux participants de s’approprier une approche systémique de l’Océan. 6 thématiques, 100 cartes. Simple comme un bon jeu de tarot.
Si demain je les rejoins, j’y fais quoi
C’est comme la Fresque : tu participes, tu te formes puis tu organises. Hop !
Le petit truc en plus
On a découvert le podcast “Parlons peu, parlons bleu”, dans lequel la fondatrice de cette asso raconte le pourquoi de ce projet tout terrain. C’est ici et c’est pour vous !
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Wings of the ocean, les agissants, les vrais
L’association en quelques mots
Aller trouver des zones lointaines pleines de plastique, le collecter, revenir sur les plages, en collecter encore, et revenir dans les terres pour recycler tout ça. Voilà la mission que s’est fixé Wings of the ocean. À bord du Kraken, son bateau d’expédition. Wings of the Ocean voudrait placer une flotte de navires récupérateurs aux embouchures des fleuves avant qu’ils ne vomissent leur plastique dans les océans. Et bien-sûr, il y a l’action à la racine qui compte : la sensibilisation et l’éducation.
Si demain je les rejoins, j’y fais quoi ?
Je rejoins avant tout une communauté. Un groupe de gens qui croient en la même chose et qui sont orientés vers ce que Wings of ocean appelle “les missions” : cela peut être sur l’étang de Berre ou dans le grand Nord, il y en a pour tous les goûts.
Le petit truc en plus
Il fait 28 mètres de long, il s’appelle le Scylla et il est né en janvier 2022. C’est un voilier d’exploration en aluminium spécialement conçu pour les mers du Nord, justement. On aime bien son double-objectif : dépolluer la côte atlantique française et en même temps se rendre à des festivals maritimes. Agir et vivre. On dit OUI.
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Les pêcheurs du Cœur, les agissants, les vrais
L’association en quelques mots
On n’est pas là pour perdre du temps en grandes paroles. Faire un truc, simple et direct, voilà ce que proposent les Pêcheurs du Cœur marseillais. Leur passion : la méditerranée, leur idée : fabriquer des tapis pour les personnes sans domicile à partir de combinaisons de plongée usagées. Cette initiative récente a réuni chaque samedi, entre septembre et décembre 2022, une poignée de copains qui créent 35 tapis et coussins, ensuite distribués aux personnes de la rue par une autre association : Taxis de l’espoir.
Si demain je les rejoins, j’y fais quoi ?
L’hiver va arriver, ils auront besoin de bras, de mains. Si tu habites dans la ville phocéenne, c’est le moment de réserver un ou plusieurs samedis et de les rejoindre. Utilité garantie.
Le petit truc en plus
Vous l’aurez compris : on adore les histoires. Et celle du créateur des Pêcheurs du Cœur vaut le coup, aussi. Il s’appelle Mathieu Ferreira, il est garagiste mais aussi passionné de pêche sous-marine. C’est le décès de sa maman qui est l’étincelle. La suite, allez la lire.
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BLOOM
L’association en quelques mots
Voilà l’association championne du monde du jeté de pavé dans la mare de l’inaction politique. Créée en 2005 par Claire Nouvian qui est aussi électrique que la pêche qu’elle bannit, l’ONG est entièrement consacrée à la préservation de l’océan et de celles et ceux qui en vivent. Trois types d’actions sont envisagées. 1. La mise en place de programmes de recherche scientifique pour donner à ses actions et propos une légitimité à toute épreuve. 2. La pédagogie, pour donner au plus grand nombre la possibilité de faire des choix responsables.3. L’intervention politique, pour influer sur les pratiques et les pressions qui ont produit le modèle de gestion inefficace que l’on connaît aujourd’hui.
Si demain je les rejoins, j’y fais quoi ?
BLOOM appelle régulièrement les citoyens à agir en interpellant publiquement sur les réseaux sociaux et par mail nos élus, pour leur rappeler leurs engagements. Et ça marche ! Cela a déjà permis à BLOOM de remporter des victoires historiques comme l’interdiction du chalutage en eaux profondes et de la pêche électrique. Allez signe copain !
Le petit truc en plus
BLOOM ne lâche rien, sa fondatrice Claire Nouvian non plus. Avec elle et toute l’équipe, on se sent la force de déplacer les montagnes et d’y parvenir.
N’hésite pas à faire un petit plongeon dans leur monde ici.
Et pour le plaisir, une vague de projets bleutés en plus :
Greenpeace, Plastic Odyssey, Surfrider, Ocean Clean Up, Nomade des mers, Water Familiy, Project Rescue Ocean, Sea Cleaners, Cetus, Cetasea, Algalita, et tant d’autres.
