6 manières de faire le point quand on est (vraiment) paumé.e

6 manières de faire le point quand on est (vraiment) paumé.e

Le monde et ses chaos nous propulsent sur le nouveau continent de la paumitude. Pour l’appréhender, il existe plein d’astuces et de ressources. Suivez le guide !
13 April 2022
par Aurore Le Bihan
5 minutes de lecture

Le monde et ses chaos nous propulsent sur le nouveau continent de la paumitude. Pour l’appréhender et apprendre à l’aimer, il existe plein d’astuces et de ressources. Suivez le guide ! 

Tout allait bien : les cases “boulot”, “relations”, “sens”, étaient cochées, la vie suivait son long fleuve tranquille sans qu’on se pose trop de questions. Puis soudain, une démission, une rupture, un job qui ne nous satisfait plus, une lecture qui nous donne une claque, et, paf, on ne se sent plus à sa place. Avec cette délicieuse impression que mener sa vie est devenu à peu près aussi facile que conduire une voiture en pleine tempête sans essuie-glace. Parfois le temps suffit pour sortir de ces phases inconfortables, et que les gros nuages passent. Mais il est aussi possible (et humain) de vouloir trouver des ressources extérieures pour nous aider à faire le point et avancer plus sereinement.

1. Le coaching collectif, pour se sentir moins seul.e  

Ce type de programme a le vent en poupe : en ligne ou hors-ligne, le coaching collectif permet à des promotions de plusieurs dizaines de participant·es de se poser les bonnes questions sur leur vie pro et perso, avec un mix d’ateliers d’échanges collectifs et d’exercices d’introspection. Bref, une sorte de bilan de compétences complet nouvelle génération. Les programmes "Fait le bilan” de Switch Collective ou So Many Ways permettent de faire un point complet sur ses aspirations, ses désirs, ses compétences en quelques semaines. Les programmes Ticket for Change, Deveniruntalentutile, proposent des formules similaires, avec un focus sur les métiers à impact. On retrouve un grand nombre de ces programmes dans la catégorie “formations” sur jobs that makesense

Ça coûte combien ? De 200 euros à plus de 2 000 euros. Le financement CPF permet de financer une partie de ces formations 

Le + : La formule collective, le fait de rejoindre un communauté d’entraide et se sentir moins seul.e dans ses galères

2. Se nourrir de contenus en tout genre : les livres et les podcasts

Le début de la paumitude est souvent marqué par une phase de divergence où l’on va partir tel un explorateur en quête d’inspiration. Ça tombe bien, car les  livres et les podcasts sur la thématique du changement de vie, ça n’est pas ce qui manque ! Il y en a même tellement que ça peut être compliqué de naviguer dans cette jungle. Certains proposent des récits de de vie, d’autres des exercices type” cahiers de vacances pour adultes”. On trouve quelques infos utiles dans des livres comme : Le guide des paumé.e.s édité chez Marabout (sans vouloir faire d’autopromo bien sûr), dans les podcasts comme Change Ta Vie, L’Envol ou encore celui des paumé·e·s. Attention, passer trop de temps  le nez plongé dans ces ressources peut finir par être paralysant, et les récits de changement de vie d’autrui (“Ou comment Machin s’est réveillé un matin en voyant le job de ses rêves clignoter devant ses yeux”’) peuvent être aussi inspirants que stressants quand soi-même on est au point mort. 

Ça coûte combien ? La modique somme de 0 euro pour les podcasts, une quinzaine d’euros (ou moins si d’occasion) pour les livres. 

Le + : l’accessibilité, la diversité des points de vue

3. Les potes, tout simplement 

Le soutien de son cercle proche peut être parfois tout aussi utile que des personnes que l’on paie très cher pour obtenir du soutien et de la clarté. Quand tu dis à ton pote Didier que tu veux tout plaquer pour devenir fleuriste et qu’il te dit “Mais t’es pas allergique au pollen”?. Évidemment, certains de nos amis peuvent projeter leurs peurs sur notre envie de changement, mais d’autres peuvent aussi s’avérer très éclairants, nous connaissant mieux que leur poche. Ce sont un peu les coachs 1.0 qui ont l’avantage non négligeable de ne pas coûter trop cher. 

Ça coûte combien ? Quelques bières, un coup de main lors du prochain déménagement 

Le + : l’accessibilité, l’idée qu’avant d’avoir recours à des pros, de tout temps les humains se sont entraidés dans les phases de galère. 

4. Le coaching tout court 

Ah le monde merveilleux des coachs et de leurs recettes plus ou moins faciles pour sortir de la paumitude ! Parfois, un suivi personnalisé avec une personne de confiance peut donner le coup de pouce nécessaire pour sortir la tête de l’eau. Tourné vers le futur, alors que la thérapie est plus orientée vers l’analyse du passé, le coaching propose une palette d’outils pour nous faire réfléchir et apporter de la clarté sur des choix pro ou perso. Il existe énormément de coachs, le tout est de réussir à trouver celui qui vous correspond, avoir un bon feeling, sentir que vous pouvez lui faire confiance. Plusieurs options pour dégoter sa pépite :  faire appel au bouche-à-oreille, et passer un coup de fil au coach avant de se lancer dans un programme de 6 mois. Ça tombe bien car la plupart proposent une première session gratuite pour faire connaissance. 

Ça coûte combien ?  Le coaching personnalisé, ça coûte cher !  Un tel accompagnement n’est pas donné et pas toujours accessible. Compter entre 500 et 5000 euros sur plusieurs mois. 

Le + : Le suivi personnalisé

5. Les bilans de compétences “classiques” 

Connaître nos points forts, mettre la lumière sur nos savoir-faire et savoir-être est souvent une première étape utile quand on ne sait plus trop où on en est professionnellement. Pas mal d’organismes proposent des bilans de compétences, en fonction de son profil (cadre, senior etc.) qui se décomposent en plusieurs phases : un entretien de découverte, des tests de personnalité et des résultats. Le bilan de compétences n’est pas un conseiller d’orientation : il ne propose pas de solutions toute faites ou des pistes de métiers à la fin du bilan. Il donne juste des clés et des grandes lignes pour mieux se connaître, ce qui peut être quand même assez utile pour faire des choix de carrière et retrouver confiance en soi. 

Ça coûte combien ? Entre 500 et 2 000 euros, certains bilans peuvent être remboursés. Des fonds comme OPACIF ou le FONGECIF peuvent prendre en charge votre bilan. 

Le + : le suivi personnalisé, un regard nouveau qui nous revalorise.

6. Organiser un atelier paumé.e.s dans mon job avec ses ami·es 

Rassembler quelques potes paumé.e.s (ou pas) comme soi, du houmous et quelques bières, poser un cadre. Se munir d’une petite liste de questions, et alterner entre des moments d’introspection et des partages en petits groupes : Quel est notre job de rêve ? Quelles ressources me boosteraient ou me permettraient de nourrir ma réflexion ? Quels sont les freins qui m'empêchent d’atteindre le job de mes rêves ? C’est quoi les petits pas que je peux mettre en place dès à présent ? C’est la recette de l’apéro paumé.e.s dans mon job, qui a déjà fait ses preuves.

Ça coûte combien ? Rien, c’est gratuit.

Le + : la remotivation collective, les bonnes vibes, le partage des bons plans et les chips à la betterave


Jeu concours - Gagne tes sapes. 80€ en bon d'acjat sur WeDressFair